Chinguetti.
La 1re ville fut créer en l'an 777. elle se nommait Aber. A l'époque elle possédait 12 mosquées. De nos jours, cette 1re ville à été envahi sous le sable et a totalement disparut.
La seconde ville date de 1264, c'est ce que l'on appel de nos jours "la vieille ville". C'est ici même que se trouve la vieille mosquée de Chinguetti ainsi que tous les bibliothèques et ses vieux ouvrages. Elle aussi s'ensable doucement au fil du temps.
La 3ème ville fut créer par les français en 1917, c'est "la nouvelle ville". Elle se situe de l'autre côté de l'oued Chinguetti qui la protège de l'ensablement.
Il y a fort longtemps, la vielle ville fut un important centre de commerce entre l'Afrique du nord et l'Afrique noire et surtout une grande métropole culturelle régional depuis le XVIIème siècle. Au file du temps elle est devenu la 7ème ville sainte de l'islam sous le nom de "ville des bibliothèques". Les maisons anciennes à patio se serre dans d'étroites ruelles autour de l'ancienne mosquée. Elles sont essentiellement construit de pierre et de banco de couleur ocre. Les toitures, elles, sont faites a partir de troncs de palmiers dattiers. On y trouve encore quelques grosse portes en acacia.
La particularisée de cette ville perdue au milieu du désert et d'y abrité un nombre de bibliothèques importants dans lesquelles se trouve des manuscrits parfois très anciens. Certains d'entre eux datent du IXème siècle. Ils ont été rédigées sur des peaux de gazelles et protégés par des couvertures en peau de chèvres. La plupart d'entre eux parles de religion et du Coran, mais beaucoup sont des livres de science où de littérature, racontant parfois l'incroyable périple du pèlerinages jusqu'à la Mecque qui pouvait prendre des mois et des mois avant d'y parvenir.
Cette ville est classée au patrimoine culturel mondial de l'Unesco depuis 1996.
Nous avons visiter a de nombreuses reprise la bibliothèque de Seif Islam. L'homme chaleureux vous accueille dans sa maison familiale, celle des Al Ahmed Mahmoud. C'est une des plus anciennes bâtisses du lieu. Elle dispose d'un puit de 2,5 mètres de profondeur et d'1 mètre de diamètre ; sa construction, austère mais parée de niches murales décoratives, est en grès, les linteaux en troncs de palmiers et les portes en acacia.
La famille Al Ahmed Mahmoud fait partie des dix autres lignées qui détiennent des bibliothèques dans la vieille ville. Elles étaient une trentaine dans les années 50 mais l'exode massif dû à la sécheresse les a fait fuir et elles ont souvent emporté leurs livres avec elles. La famille de Seif Islam était une famille d'érudits, de cadis (juges musulmans) plus précisément, d'où les nombreux ouvrages concernant le domaine juridique, le droit musulman et le code pénal qui sont à consulter. Econome dans un lycée, Seif s'occupe avec ses maigres moyens de la sauvegarde du patrimoine familial. Le paradoxe : pour entretenir les livres, il est obligé de les montrer aux touristes de passage quitte à les abîmer chaque jour un peu plus, au contact de la lumière et de la poussière.